• Pour la première fois, un nouvel état magnétique a été découvert réfutant le concept fondamental du magnétisme, à savoir que les opposés s'attirent. Le phénomène a été découvert et décrit par une équipe de recherche internationale dirigée par le directeur scientifique du futur centre européen de spallation (ESS), Dimitri Argyriou.

    Dans la course aux nouvelles technologies de l'information, l'équipe de recherche menée par Dimitri Argyriou a fait appel aux neutrons pour étudier la ferrite de terbium. Ce matériau est qualifié de multiferroïque, candidat prometteur dans les recherches pour la mise au point de nouvelles technologies de l'information. La ferrite de terbium pourrait stocker des données inscriptibles de manière électrique et lisibles magnétiquement avec un faible coût énergétique, ce qui révolutionnerait les technologies pour les capteurs et le stockage de l'information.

    L'étude, à partir des neutrons, de la ferrite de terbium a permis de constater qu'à l'échelle atomique les atomes s'organisent sous la forme d'une grille de domaines microscopiques, chacun se comportant comme un "barreau aimanté". Contrairement à ce qui aurait pu être attendu, les "barreaux aimantés" adjacents sont alignés dans des directions magnétiques opposées (c'est-à-dire le pôle nord adjacent à un pôle nord et le pôle sud adjacent à un pôle sud). Les chercheurs ont également été surpris par la structure relativement large de chaque domaine et des murs de domaines limites très nets.

    L'équipe du professeur Maxim Mostovoy, physicien à l'Université de Groningen (Pays-Bas), a donné une explication à la découverte structurelle de l'équipe de Dimitri Argyriou. La structure inhabituelle observée de la ferrite de terbium serait stable grâce à l'existence d'un nouveau phénomène magnétique permettant aux pôles opposés de se repousser.

    Cette découverte permet de donner un exemple de ce que le futur centre européen de spallation pourra apporter à la communauté scientifique.

    Source:

    http://www.cisionwire.com/european-spallation-source-ab/r/opposites-repel--ess-scientist-discovers-new-magnetic-phenomenon,c9281049


  • Le mouvement du sillage d'un bateau pneumatique, la turbulence d'une cascade d'eau, les vortex d'une tornade: des phénomènes naturels complexes qui pouvaient être jusqu'alors analysés seulement en utilisant des méthodes statistiques sophistiquées. Mais bientôt, grâce au travail de Renzo Ricca, professeur du Département de Mathématiques et Applications de l'Université de Milan-Bicocca, il sera possible de n'utiliser qu'un ordinateur et des formules d'algèbre.

    L'étude de Renzo Ricca, qui a fait la page de couverture du Journal of Physics A: Mathematical and Theorical, a profité des progrès les plus récents sur la théorie des noeuds (le secteur des mathématiques qui s'occupe de l'étude quantitative des formes) pour étudier les enchevêtrements complexes des fluides " liés" entre eux. Il a été découvert que les phénomènes de ce genre sont régulés par des polynômes particuliers, dits de Jones.

    En général, les fluides ont tendance à former des structures complexes, à l'intérieur desquelles les forces et l'énergie se distribuent comme un enchevêtrement complexe de fils de laine qui s'entrelacent et se défont perpétuellement. La description de cette dynamique est un défi intéressant mais difficile qui occupe des mathématiciens et des physiciens depuis les années 80. Renzo Ricca a démontré comment les polynômes de Jones reconnaissent de manière claire chacun des noeuds, infinis et éphémères, et les liens qui se forment dans le fluide, auxquels viennent s'associer des propriétés dynamiques et énergétiques dont les performances peuvent être suivies dans le temps.

    Le résultat de l'étude ouvre un nouvel horizon dans l'étude de la dynamique topologique, et offre de nouvelles possibilités pour l'étude des phénomènes complexes, aussi bien sur les aspects fondamentaux de la recherche physique et biologique que dans le développement de logiciels pour prévenir des événements naturels tels que les ouragans.

    Source:

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70449.htm





  • En 1940, l'exobiologie n'existait pas encore et pourtant de nombreux écrivains et dessinateurs de science-fiction imaginaient à quoi pourrait ressembler les créatures vivants sur les planètes de notre système solaire.

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    L'exobiologie (aussi appelée astrobiologie par les anglo-saxons) est une science interdisciplinaire qui a pour objet l'étude des facteurs et processus, notamment géochimiques et biochimiques, pouvant mener à l'apparition de la vie, d'une manière générale, et à son évolution. Ceci s'applique aussi bien à l'émergence de la vie sur Terre, il y a 3 à 4 milliards d'années, qu'à la possibilité de vie ailleurs dans le système solaire, voire sur d'éventuelles planètes extrasolaires ou autre.

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    Elle s'attache à rechercher d'éventuels processus présidant à l’évolution de la matière organique simple (biomolécules : chaînes peptidiques, nucléiques ou lipidiques) vers des structures plus complexes (premières cellules, premiers systèmes génétiques, etc.) autant que d'éventuelles traces ou possibilité de vie sur d'autres astres connaissant des environnements radicalement différents du nôtre. Une profonde interaction entre des domaines aussi divers que la physique, la chimie organique et inorganique, la biochimie, la biologie cellulaire, la climatologie, la géochimie, la planétologie et la modélisation informatique (pour ne citer que ceux-là) est donc indispensable pour tenter d'appréhender les processus en œuvre dans leur ensemble. Par extension, l'exobiologie concerne également la recherche de vie extraterrestre sous quelque forme que ce soit, y compris intelligente (programme SETI) s'il y a lieu, mais ce domaine reste très marginal, en attendant d'éventuelles avancées significatives.

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    Sources:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Exobiologie

    http://membres.multimania.fr/sanchez16/exobiologie.html

    http://www.laboiteverte.fr/la-vie-dans-le-systeme-solaire-imaginee-en-1940/


  • C'est en 1985 qu'un système de sonar ultra-sensible, mis au point par des équipes françaises et américaines, permit de visionner les débris du Titanic, qui reposait à près de 4 000 mètres de profondeur depuis 73 ans.

    Un premier pas qui ouvre la voie à des recherches toujours plus passionnantes, au-delà du tragique et fameux naufrage de 1912.

    En 86, un petit robot appelé Jason Junior enregistre ces images. Il était attaché à un submersible, naviguant quelques dizaines de mètres plus loin.

    Cela paraît bien loin, car désormais, les systèmes de téléguidage permettent aux appareils de plonger très profondément et de plus en plus longtemps.





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