• Struktur_von_Silber-NanoteilchenLe Centre de recherche coordonnée (SFB) financé par l'Agence allemande de moyens pour la recherche (DFG) porté par l'université de Rostock (Mecklembourg-Poméranie occidentale) a vu sa subvention prolongée pour une nouvelle période de financement. Il s'agit d'une équipe travaillant sur les fortes corrélations et les phénomènes collectifs dans les rayonnements. La DFG la soutient à hauteur de 10 millions d'euros, après l'avoir déjà soutenue lors de la période précédente. Cela monte son investissement à 25 millions d'euros. Le gouvernement fédéral financera un bâtiment de recherche pour un montant de 20 millions d'euros. L'argent de la DFG sera utilisé principalement pour financer 30 bourses doctorales ainsi que du matériel, lasers ou super-ordinateurs.

    Mais en quoi consiste donc cette recherche ? Karl-Heinz Meiwes-Broer, porte-parole du projet, répond : "Nous fabriquons de la lumière intelligente, avec laquelle nous pouvons contrôler l'apport et le transport de l'énergie dans la matière." Ce projet est essentiel et éclairera les domaines de la nano-technologie, de l'information quantique, voire les sciences de la Terre.

    Les chercheurs de l'Université de Rostock travaillent en coopération d'autres institutions en Allemagne et à l'étranger, et utilisent la technologie dite du laser à électrons libres ainsi que des impulsions lumineuses ultra-courtes pour répondre à la question fondamentale du lien lumière-matière. Ils espèrent obtenir des résultats pour améliorer l'efficacité des cellules photovoltaïques ou développer des super-ordinateurs quantiques.

    Sources:

    http://www.uni-rostock.de/detailseite/news-artikel/10-mio-euro-fuer-bahnbrechende-forschungen/


  • atomicSuite à la catastrophe de Fukushima, la demande en compteurs Geiger au Japon a bondi. Des chercheurs en radiologie de l'Ecole de médecine de Hanovre (Basse-Saxe) ont cherché à savoir si les smartphones pouvaient être utilisés pour une estimation des rayonnements ionisants. Les résultats sont plutôt satisfaisants, et ce sans matériel supplémentaire, mais de telles mesures ne remplacent pas un dosimètre officiel.

    "La clé est la puce CMOS des caméras des smartphones", explique Georg Stamm, de l'Institut de radiologie à l'Ecole de médecine de Hanovre. Cette puce de l'appareil détecte en effet les ondes électromagnétiques et notamment les rayonnements (de) haute énergie qui perturbent le capteur. Etant donné que les rayons ionisants font partie de ces ondes, la puce de la caméra du téléphone mobile pourra les détecter voire les mesurer à l'aide d'un logiciel adapté.

    Quelques applications existent déjà, mais leur fiabilité n'est pas forcément démontrée. "Certaines sont même fausses, c'est pour cela que nous avons décidé d'examiner cette question plus en détail dans un contexte médical", indique Georg Stamm. La principale motivation de l'équipe de Hanovre était de savoir si les smartphones pouvaient être utilisés en tant que dosimètre en radiologie. Le dosimètre est en effet un appareil que tout membre du personnel de radiologie doit porter sur lui dans son travail quotidien pour éviter une exposition à des niveaux nocifs.

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    Georg Stamm et ses collègues ont simulé une situation radiologique ordinaire à l'aide d'une poupée humaine qui affaiblit le rayonnement de la même manière que le corps humain. Une application commerciale développée au centre Helmholtz de Munich (Bavière) et testée sur un smartphone Android a notamment été comparée à un dosimètre.

    L'équipe a alors prouvé qu'il est en principe possible de mesurer les rayonnements ionisants à l'aide d'un smartphone. Ces derniers ne pourront toutefois pas remplacer un dosimètre dans un cadre professionnel, la principale raison étant que le capteur vidéo est orienté dans une seule direction. En conséquence, il ne fournit des données valides que s'il est correctement aligné avec les sources de rayonnement. Ainsi d'après Georg Stamm, "les mesures trop dépendantes de l'orientation de l'appareil ne permettent pas, pour le moment, la dosimétrie correcte au quotidien."

    Sources:

    http://idw-online.de/pages/en/news536222

    http://www.science-allemagne.fr/


  • 000003271Le ministre des affaires étrangères, M. KISHIDA, a annoncé en conférence de presse mardi 28 mai l'obtention d'un accord renforçant la coopération entre le Japon et les Etats-Unis dans le domaine de la gestion des débris spatiaux.

    On appelle débris spatiaux les déchets issus de l'activité humaine dans l'espace tels que les restes de moteurs de fusée, d'anciens satellites ou bien de débris plus petits, dus à l'explosion de dispositifs en orbite ou à la collision de deux débris. De par leur très grande vitesse, même des débris de petite taille peuvent occasionner des dégâts considérables s'ils entrent en collision avec un satellite. Le microsatellite de l'agence spatiale équatorienne NEE-01 PEGASO a par exemple cessé de fonctionner le 22 mai dernier, soit moins d'un mois après sa mise en orbite après avoir été heurté par un fragment de fusée russe SL-14 lancée par l'union soviétique en 1985.

    Du fait de l'augmentation de l'activité spatiale ces dernières années, le nombre des débris spatiaux a fortement augmenté. Par ailleurs la Chine, en démontrant en 2007 sa capacité à faire exploser un satellite en orbite en lançant un missile de son territoire, a également montré qu'il est tout à fait possible de contaminer volontairement une orbite particulière et donc de la rendre impossible à exploiter en la saturant de débris. La surveillance de ces débris est donc un défi important du domaine spatial et un indicateur fort de la coopération Japon / Etats-Unis en matière de défense, comme nous le soulignions déjà dans notre article du 5 avril 2013 intitulé : "Le Japon envisage l'utilisation de ses radars militaires pour la surveillance des débris spatiaux".

    Cet accord sur la gestion de l'espace (SSA) a été préparé lors de la rencontre du premier ministre japonais M. NODA et du président des Etats-Unis M. OBAMA dès avril 2012. Les grandes lignes d'un projet de collaboration avaient alors été consignées dans un document officiel "Fact Sheet: U.S.-Japan Cooperative Initiatives". Mais c'est lors de la visite au Japon du Secrétaire d'Etat des Etats-Unis M. KERRY en avril dernier, au cours de laquelle il a rencontré son homologue japonais M. KISHIDA, que les représentants des deux pays ont formulé le souhait d'accélérer la signature et la mise en oeuvre d'un accord afin de permettre une collaboration active et concrète. Cette volonté a abouti à la signature de l'accord avec l'ambassadeur des Etats-Unis au Japon M. ROOS le 28 mai, le jour même de l'annonce faite par le ministre.

    Cet accord, en outre de constituer un exemple concret de collaboration entre le Japon et les Etats-Unis en termes de coopération dans le domaine de la sécurité spatiale, permettra selon M. KISHIDA d'étendre le champ de collaboration entre les deux pays sur le domaine de la surveillance des débris spatiaux. En particulier la circulation de l'information des Etats-Unis vers le Japon sera facilitée, donnant un accès à des données plus complètes et ce plus rapidement. Les Etats-Unis devront fournir, sur demande du Japon et selon les termes de l'accord "tous les détails sur les objets s'approchant de satellites japonais et leur orbite précise [...] ainsi que les instructions relatives à la modification de l'orbite des satellite afin d'éviter l'impact". Certaines informations n'étant auparavant pas dévoilées pourront donc l'être à présent, en excluant toutefois celles classées confidentiel. En retour certaines données concernant l'observation des objets spatiaux détenues et gérées par la JAXA seront mises à disposition des Etats-Unis. Ces échanges devraient permettre d'améliorer la sécurité des satellites japonais, y compris ceux du ministère de la défense (satellites de communication pour les forces d'autodéfense) et ceux du Cabinet (satellites d'observation). Il s'agit d'un accord important des deux pays dans le domaine de la sécurité des opérations spatiales dont le texte amendera celui du pacte de gestion des litiges causés par des objets spatiaux entre le Japon et les Etats-Unis ("Convention on International Liability for Damage Caused by Space Objects", texte entré en vigueur en 1983 au Japon). Cet évènement annonce une action commune de plus en plus importante dans les années à venir, en cohérence avec les objectifs du gouvernement actuel en termes de défense.

    Sources:

    http://www.mofa.go.jp/mofaj/press/kaiken/kaiken23_000003.html

    http://www.mofa.go.jp/mofaj/kaidan/page4_000042.html

    http://www.mofa.go.jp/mofaj/press/release/press6_000278.html

    http://www.unoosa.org/pdf/pres/stsc2011/tech-33.pdf


  • apanObservation d'OVNI à Rozet St Albin (02210), dans le sens La Ferté Milon - Oulchy le Chateau.

    Objet volant de forme circulaire en mouvement sur lui-même, aucun éclairage autour de l'objet. Lumière émanant de l'objet, pas de bruit, vitesse élevée.

    Nuit noire, absence de la Lune.


    Informations techniques : Objet pris avec un appareil photo numérique FUJIFILM FINEPIX S2950, en mode vidéo, réglage zoom x18, 30 image/seconde

    http://youtu.be/cMTac-rtyHU


  • Plus de 15 ans après la parution de Science interdite vol. 1 – Journal 1957-1969
    voici enfin le très attendu volume 2 qui vient de paraître en français :

    ATT00001Science interdite vol. 2

    Journal 1970-1979

    « Il y a près de vingt ans un ami remarquable m’a dit que son but était de vivre pleinement sa vie d’homme, et, l’ayant vécue, de la faire partager à d’autres, paroles que je n’ai jamais oubliées, avec l’espoir que j’aurais un jour l’opportunité de remplir une mission semblable.
    La publication du premier volume de Science Interdite a partiellement satisfait cette ambition, mais le récit s’arrêtait en 1969. Ce deuxième volume couvre la décennie des seventies, une période troublée partout dans le monde. Quand on habitait la Californie du Nord on se retrouvait en face de défis passionnants. La lecture de ce Journal aidera peut-être à comprendre quelques-uns des changements irréversibles qui ont suivi.
    Avec en arrière-plan des événements tels que la fin de la guerre au Vietnam et les turpitudes du Watergate, le thème principal de ce journal est la recherche dans le domaine du paranormal, qui a vu un développement remarquable même si les leçons en ont été oubliées ou perverties dans le chaos qui a suivi. C’est en Californie du nord que le Mouvement du potentiel humain a émergé; la parapsychologie y est entrée dans les laboratoires de physique ; de même, le problème des Objets Volants Non Identifiés est revenu dans l’actualité, même si l’establishment l’avait rejeté par la puissance combinée de l’armée de l’air, du New York Times et de l’académie des sciences.
    C’est au cours des années couvertes par ce volume que j’ai commencé à avoir un meilleur aperçu sur le théâtre du paranormal. Plus j’analysais l’énigme de l’ufologie, plus les liens avec d’anciens mystères devenaient évidents. De nature porté vers l’expérience directe, j’ai étudié les groupes ésotériques et j’ai été surpris de ce que j’y ai trouvé, au-delà du charlatanisme manifeste et de l’illusion. J’ai eu la chance d’apercevoir l’échiquier et d’identifier certains de ceux qui déplaçaient les pions. »

    Jacques Vallée