• Qu'est ce que B.O.A.M?

    BOAM (Base des Observateurs Amateurs de Météores) est une base de données de vidéo amateurs de météores.

    Au total, il y a 23 464 météores détectés et il y a une dizaine de stations actives.

    Source:

    http://www.boam.fr/

    Nous remercions Corinne de nous avoir transmis l'information.


  • G.E.O.D.S.S pour Ground Based Electro Optique Deep Space Surveillance que l'on peut traduire par Système Terrestre de Surveillance Electro-Optique de l'Espace Lointain est un programme de l'United States Air Force dont le premier site est actuellement activé.

    Qu'est ce que le G.E.O.D.S.S?

    Le système GEODSS a pris la relève de l'ancien procédé de suivi optique des objets spatiaux NUNN-BAKER datant des années 1950.
    Il utilise l'association de caméras automatiques à très haute définition couplées à de puissants ordinateurs et un système de positionnement ultra précis permettant de visualiser des objets de 20 cm de diamètre à plus de 320 000 kilomètres de la Terre.

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    Ces caméras automatiques sont constituées de puissants télescopes de 102 cm et 42 cm de diamètre reliés à des capteurs vidéo ultra sensibles capables de détecter des détails 10 000 fois plus faibles que ce que l'œil humain peut voir.
    Le but initial est de répertorier tous les objets susceptibles de causer des dégâts soit en percutant un satellite en activité soit en pénétrant dans l'atmosphère et ce depuis le lancement du premier satellite "Spoutnik" jusqu'aux milliers de débris flottants dans l'espace.

    Ce faisant, des ordinateurs analysent la trajectoire et permettent de calculer le point d'impact afin de permettre le cas échéant de prendre les mesures de protections adéquates.

    Ces télescopes scrutant l'espace permettent également de détecter par superposition de clichés, le mouvement des corps célestes mobiles (astéroïdes) en les différenciant des étoiles. Ceci est possible car les objectifs optiques sont calés et asservis au mouvement de la terre de manière à rendre visuellement immobiles les étoiles, rendant de fait visualisables par de fins traits lumineux, tous les corps s'étant déplacés dans le champ de vision entre différents clichés.

    (les étoiles, étant devenues des points fixes, sont "effacées" électroniquement de manière à ne laisser visibles que les stries lumineuses produites par les objets mobiles s'étant déplacés entre deux clichés)

    Là également, des superordinateurs procèdent au calcul de la trajectoire et transmettent leurs rapports instantanément au NORAD (anciennement à la base Cheyenne Mountain) et répercuté au U. S. Strategic Command's Joint Space Operations Center Space Situational Awareness Operations Cell situé à Vandenberg Air Force Base qui est responsable de la surveillance des objets spatiaux artificiels.


    Il y a, en 2010, 3 stations sur Terre. Elles sont implantées à Socorro au Nouveau-Mexique (ouvert en mai 1982, opérationnel depuis 1983), sur l'ile de Maui Archipel d'Hawaï (ouvert en mai 1982, opérationnel depuis 1983) et sur l'ile de Diego Garcia dans l'Océan Indien (opérationnel depuis février 1987) dépendant du 21st Operations Group, 21st Space Wing de la Peterson AFB, Colorado de l'Air Force Space Command. Une station située à Choe Jong San près de Taegu en Corée du Sud ouverte en 1982 a été fermée en 1993 suite à des restrictions budgétaires et du smog. Un projet de construction d'une station au Portugal ne s'est pas concrétisé.

    Ce système est aussi capable de suivre les Ovni qui sont connus comme des cibles non corrélées ou Fastwalkers.

    Ce qui signifie qu'ils ne sont pas des objets corrélés dans la base de données comme objets volants connus ou de débris.

    "Selon certains sites ufologiques américains, provenant cependant de sources inconnues et donc non vérifiées, l'Us Air Force aurait signalé que plusieurs cibles non corrélées ou Fastwalkers sont vus par le GEODSS, entrant et sortant de la Terre chaque semaine. "

    Sources:

    http://www.globalsecurity.org/space/systems/geodss.htm

    http://www.ufoinfo.com/filer/2012/ff1235.shtml


  • L'une des plus grosses tempêtes solaires jamais observées depuis des siècles a frappé la Terre en septembre 1859, à la veille d'un cycle solaire d'intensité inférieure à la moyenne. La destruction solaire associée est tellement atypique que les chercheurs ne savent toujours pas comme la classer. L'explosion aspergea la Terre d'un déluge de protons inédit depuis un demi-millénaire, accompagnée de courants électriques qui incendièrent les télégraphes et envahirent le ciel de Cuba et d'Hawaii d'aurores boréales.




    Tempête solaire du 23 janvier 2012 par Pyxmalion

    En juin 2011, des responsables réunis au National Press Club de Washington DC se sont posés la question :

    Que se passera-t-il si ça devait de nouveau arriver ?

    "Un orage magnétique de cette ampleur pourrait nous mettre KO," affirme Lika Guhathakurta, spécialiste en physique solaire de la NASA. "La société moderne s'appuie sur des systèmes sophistiqués tels que les réseaux électriques intelligents, les GPS, et les communications par satellite, qui sont tous vulnérables aux tempêtes solaires." Lika était présente au cinquième forum annuel de l'espace dédié au climat, le Space Weather Enterprise Forum (SWEF) en compagnie d'une centaine de collègues. Le but de SWEF est de mettre en lumière les phénomènes climatiques de l'espace et leurs conséquences pour l'homme, pour interpeller les politiques et responsables de la prévention des catastrophes. Le forum a réuni des élus du Congrès américain, de la Federal Emergency Management Agency (FEMA), des opérateurs électriciens, des représentants des Nations Unies, de la NASA, du NOAA et de nombreuses personnalités de tous horizons.

    Au cours de l'année 2011, les prévisionnistes estiment que le soleil va entamer un cycle plus court que la moyenne des cycles. En 1859 "l'événement de Carrington" (du nom de l'astronome Richard Carrington qui décrivit la destruction solaire) montre que les cycles faibles peuvent s'accompagner de fortes tempêtes magnétiques.

    En 1859, tout ce que l'on pouvait craindre de pire était une mise hors service des télégraphes pendant un ou deux jours tandis que les observateurs des îles tropicales ont pu admirer des phénomènes inouïs dans le ciel.


    superscience (les tempetes solaires)(part 1sur3) par enfant-du-big-bang

    Anticiper et suivre les tempêtes solaires

    Alors que les décideurs se réunissaient pour prendre conscience des risques, non loin de là, les chercheurs de la NASA tentent activement de les circonscrire : "Nous sommes désormais capables de suivre la trajectoire des tempêtes solaires et leur progression vers la Terre en 3D," rapporte Michael Hesse, intervenant au forum et directeur du GSFC Space Weather Lab. "C'est l'amorce d'un système opérationel d'alerte aux catastrophes climatiques provenant de l'espace en vue de la protection des réseaux électriques et des infrastructures de haute technologie en cas d'activité solaire intense."

    Le modèle est réalisé à partir de données collectées par une flotte de satellites de la NASA en orbite autour du soleil. Les analystes du laboratoire alimentent une base de données stockée dans des super ordinateurs qui traitent les données. Quelques heures après une éruption majeure, les ordinateurs produisent un film en 3D montrant la trajectoire de la tempête, quels planètes et satellites seront touchés et quand. Ce type de "prévisions interplanétaires" est sans précédent dans la courte histoire de la climatologie spatiale.

    "Nous vivons une époque privilégiée de la climatologie de l'espace," note Antti Pulkkinen, chercheur au laboratoire climatologique de l'Espace Space Weather Lab. "Le développement récent de modèles scientifiques basés sur la physique nous permet d'anticiper ces cataclysmes."

    Certains de nos modèles informatiques sont tellement pointus qu'ils peuvent anticiper la pénétration dans le sol terrestre de courants électriques générés par une éruption solaire. L'enjeu est de taille pour les transformateurs électriques et le projet expérimental "Solar Shield" dirigé par le Dr Pulkkinen a pour mission d'identifier les transformateurs les plus menacés par chaque éruption solaire. "Il suffit de déconnecter pendant quelques heures tel ou tel transformateur à haut risque pour prévenir des pannes qui peuvent durer plusieurs semaines et plonger dans le noir un continent entier," souligne le Dr Pulkkinen.

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    Un autre intervenant au SWEF, le Dr John Allen du Directorat de la Mission opérations spatiales de la NASA, a mis en lumière les risques pris par les astronautes face aux intempéries de l'espace. "Si personne n'est à l'abri de ces risques, les astronautes sont en première ligne et sont exposés à des niveaux de radiation quatre fois plus élevés que les travailleurs du nucléaire sur Terre," a-t-il dit. "Il s'agit d'un risque professionnel très élevé."

    La NASA consigne scrupuleusement les dosages accumulés par chaque astronaute au cours de sa carrière. Chaque décollage, chaque sortie dans l'espace, chaque destruction solaire sont enregistrés. Lorsqu'un astronaute atteint des niveaux proches de la limite... Il ou elle peut se voir interdire de quitter la station spatiale ! L'exactitude des alertes aux tempêtes de l'espace peut permettre de contrôler ces expositions, par exemple en reprogrammant les sorties dans l'espace lorsqu'il existe un risque d'éruption solaire.

    Le Dr Allen s'est aussi prononcé pour un nouveau type de bulletin météo : "Les messages du type 'RAS'. Outre une information sur les périodes pendant lesquelles il faudrait s'abstenir de sortir, on aimerait connaître celles qui sont sans danger. Il s'agit de nouvelles perspectives pour les climatologues de l'espace : prévoir non seulement les périodes à haut risque d'éruption d'une tâche noire mais aussi les périodes sans risque."

    Le SWEF a un rôle pédagogique clé dans la création des conditions d'une bonne anticipation des tempêtes solaires. C'est ce que soulignent le Dr Lika Guhathakurta et son collègue Dan Baker de l'Université du Colorado dans un édito du New York Times en date du 17 juin dernier : "Les alertes météo de l'espace c'est bien ... expliquer ce qu'elles veulent dire et comment y réagir c'est mieux"


    USM épisode No 58 (TEMPETES MAGNETIQUES) par enfant-du-big-bang

    Sources:

    http://science.nasa.gov/science-news/science-at-nasa/2011/22jun_swef2011/

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2913_affronter_tempete_solaire.php

    http://www.dailymotion.com/video/xjy6x8_superscience-les-tempetes-solaires-part-2sur3_tech?search_algo=1

    http://www.dailymotion.com/video/xjy6ws_superscience-les-tempetes-solaires-part-3sur3_tech?search_algo=1


  • Une nouvelle News consacrée au ciel de nuit en Septembre 2012 pour les veilleurs et astronomes.

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    La Pleine Lune: Le 30 Septembre 2012

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    La Nouvelle Lune: le 16 Septembre 2012

    Les évènements astronomiques à observer:

    - Le 08 Septembre, Jupiter est à 3° de la Lune.

    - Le 12 Septembre, à l'aube le croissant de Lune accompagne Vénus distante de 6°.

    - Le 18 Septembre, au crépuscule la Lune est en conjonction avec Saturne, mais les deux astres sont assez bas sur l'horizon.

    - Le 19 Septembre, Mars surplombe le croissant de Lune à moins de 2° au crépuscule.

    - Le 22 Septembre, Equinoxe d'Automne.

    - Le 29 Septembre, Uranus passe à l'opposition. Elle est visible à l'oeil nu uniquement sous un très bon ciel.

     

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    Rendez-vous dans un mois pour découvrir votre ciel d'Octobre 2012, bonnes observations astronomiques!

    (photographies par Gilles.T au Festival d'Astronomie de Rocbaron (Var) Août 2012)






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