• Le CNES, l'agence spatiale française, et des laboratoires de recherche français et européens fourniront le sismomètre SEIS (Seismic Experiment for Interior Structures), l'instrument principal de la mission martienne InSight (voir notre récente news), sélectionnée par la Nasa le 20 août 2012 dans le cadre de Discovery, son programme de missions d'exploration du système solaire.

    Proposée par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, InSight (Interior Exploration using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport) a pour but de déployer, pour la première fois, une station géophysique sur le sol de la planète rouge afin d'étudier la structure et la composition de l'intérieur de Mars. L'objectif est de mieux comprendre la formation et l'évolution de Mars en effectuant des mesures sur sa structure interne, encore mal connue.

     Grâce à l'utilisation d'instruments géophysiques sophistiqués, InSight mesurera l'activité sismique de Mars, le flux de chaleur interne et les subtiles variations de rotation de la planète.

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     L'instrument SEIS écoutera "battre le cœur" de la planète, en prenant des mesures précises des séismes et autres activités internes, afin de mieux comprendre l'histoire de Mars et sa structure. Véritable défi technologique, ce sismomètre sera développé par le CNES, l'Institut de physique du globe de Paris (CNRS / Université Paris Diderot (1)) et plusieurs laboratoires européen et américain: l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETH), l'Institut Max-Planck de recherche sur le système solaire (MPS) de Lindau, l'Imperial College à Londres, l'Institut Supérieur de l'Aéronautique et de l'Espace (ISAE) à Toulouse et le JPL à Pasadena (Californie). Plusieurs autres laboratoires du CNRS et d'universités françaises seront aussi associés à l'analyse des données (LPG Nantes, IRAP Toulouse et GéoAzur en particulier).

     La charge utile scientifique d'InSight comprendra également l'instrument Heat Flow and Physical Properties Package (HP3) fourni par l'agence spatiale allemande (DLR). Cette sonde creusera jusqu'à 5 mètres dans le sous-sol martien, afin de mesurer le flux de chaleur de la planète et d'en déduire sa vitesse de refroidissement et donc la puissance dissipée par le moteur planétaire.

    InSight sera lancée en mars 2016 et doit arriver à la surface de Mars en septembre 2016. Une fois posée, la sonde déploiera le sismomètre sur le sol de Mars qui passera deux ans (une année martienne) à sonder les processus internes de la planète rouge et son activité sismique.

     En France, InSight associera également la génération de lycéens et d'écoliers du réseau "Sismo à l'école" qui, tout comme les scientifiques, recevront des données de la mission martienne.

     La sélection d'InSight donne un nouvel élan à l'exploration martienne après le succès de l'atterrissage de Curiosity sur Mars le 6 août dernier. Ce robot emporte deux instruments, SAM et ChemCam, avec une importante contribution du CNES et de laboratoires français: l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (CNRS / Université Toulouse 3) et le Laboratoire atmosphères, milieux, observations spatiales (CNRS / UVSQ / UPMC), soutenus techniquement et financièrement par le CNES.

     "La sélection d'InSight par la NASA est pour le CNES et l'IPGP la concrétisation de nombreuses années d'efforts pour déployer sur une planète un sismomètre large bande, fruit d'un lent mûrissement technologique. Le choix de cet instrument par le JPL est la preuve qu'il est le meilleur pour sonder l'intérieur des planètes", précise Francis Rocard, responsable des programmes d'exploration du système solaire au CNES.

     Pour Philippe Lognonné (Université Paris Diderot), responsable scientifique du sismomètre "35 ans après les premiers sismomètres Géoscope Large Bande sur Terre et après 20 ans d'efforts pour exporter ces derniers sur Mars, ce premier observatoire géophysique martien nous permettra de mieux comprendre l'évolution de Mars comparée à la Terre."

    Source:

    http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2749.htm


  • affiche-2012-small3ème Rencontres Spatiales de Saint-Maximin du 24 au 26 août 2012.

    Expositions, animations et conférences sur la conquête spatiale.
    Une manifestation gratuite conçue pour petits et grands.

    La formule qui a fait le succès des éditions 2010 (photos ci-dessus) et 2011 est reconduite pour 2012 avec des conférences, des expositions, des maquettes, des rencontres avec des astronautes et scientifiques, des observations du ciel et des ateliers de fusées à eau.

    Expositions, conférences ou animations, l’accès aux Rencontres Spatiales est gratuit. Organisé par l’association PromEspace, en partenariat avec la mairie et le service Politique de la Ville, cet événement transformera Saint-Maximin en base de lancement et en observatoire. Grâce à des ateliers supervisés par des adultes, les plus jeunes fabriqueront et feront décoller leurs propres fusées à eau. Deux soirées d’observation, vendredi et samedi, donneront l’occasion à tous d’admirer le ciel étoilé avec des lunettes et télescopes. En journée, des instruments spéciaux permettront de regarder le Soleil en toute sécurité.

    Vendredi 24 et Samedi 25 août : nocturnes avec observations

    Les Rencontres Spatiales de 2012 débuteront le vendredi 24 août à 20h30 avec des conférences et des observations. Cette première nocturne ou «Nuit des Explorateurs» sera l’occasion d’assister à la conférence «Rèves d’étoiles» de Jean-Loup Chrétien, le premier Français dans l’espace. Une autre «Nuit des Explorateurs» se déroulera le lendemain, samedi 25 août avec à nouveau des observations et des conférences sur écran géant. Nous accueillerons alors l’astronaute Philippe Perrin qui a participé à la mission STS-111 à destination de la Station Spatiale Internationale. Le samedi et le dimanche, des conférences seront également organisées en journée.

    Source:

    http://www.rencontresspatiales.com/rencontresspatiales/accueil.html


  • 309183_4215570425785_562752396_n

    Pour sa 22ième édition, les Nuits des Etoiles auront lieu les 10, 11 et 12 Août 2012. Partout en France, de nombreux clubs d'Astronomie et observatoires accueilleront le public pour faire découvrir le ciel. Observations solaires et nocturnes, conférences, animations, jeux, ... d'un lieu à l'autre, plusieurs activités sont proposées.

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    Source:

    http://astropleiades.e-monsite.com/agenda/nuit-des-etoiles-2012.html

    Photographies faites par Gilles THOMAS le 11 Août 2012.


  • Le rover Curiosity s’est posé sur Mars le 6 août, dans le cratère Gale, après un long voyage de 9 mois. En mission d’exploration sur la planète rouge, ce petit bijou de technologie a pour projet de déterminer si la vie a pu exister sur Mars, de caractériser le climat et la géologie de la planète et enfin de préparer l’exploration humaine. Comment une équipe de chercheurs français spécialisés dans le domaine du nucléaire se retrouve-t-elle impliquée dans ce projet extraterrestre ?

    Aux prémices du projet Mars Science Laboratory (MSL), la Nasa a lancé un appel d’offres international pour recenser les meilleures technologies existantes afin de répondre aux nombreuses interrogations que réserve la planète Mars. Parmi les défis à relever : l’analyse à distance de la composition des roches martiennes. Les chercheurs du Département de physico-chimie (Direction de l’énergie nucléaire au CEA) ont ainsi été sollicités, dès 2001, par l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) de Toulouse, afin d’adapter une de leurs technologies pour concevoir l’instrument qui équipera, dix ans plus tard, le rover Curiosity.
    La technologie LIBS

    Le département de physico-chimie (DPC) travaille notamment sur l’analyse des matériaux dans le domaine du nucléaire. Une des contraintes dans ce domaine est de pouvoir contrôler et analyser des zones non accessibles directement par l’homme, soit parce que cela représente un danger potentiel, soit parce que l’étude nécessite une analyse in situ. C’est pourquoi le DPC a mis au point, dès les années 80, la technique LIBS (Laser-induced breakdown spectroscopy) :
    • un rayonnement laser pulsé est focalisé sur une partie du matériau à analyser pour le vaporiser ;
    • un plasma (gaz ionisé) se forme et est ensuite analysé grâce à un spectromètre, pour déterminer la composition chimique du matériau.
    L’intérêt de la LIBS repose sur sa rapidité de mesure, sa simplicité de mise en œuvre et la possibilité de se trouver à distance du matériau à analyser. Utilisée aujourd’hui dans de nombreux domaines industriels (métallurgie, industrie pétrolière…), cette technique est développée et mise en œuvre au CEA pour la recherche nucléaire.

    Adapter cette technologie aux conditions spatiales

    Des adaptations de la LIBS ont été nécessaires, d’une part pour répondre aux conditions environnementales de Mars, d’autre part pour correspondre aux critères (dimension et poids) d’un instrument destiné à aller dans l’espace. Les chercheurs ont recréé, dans leur laboratoire, une chambre de tests qui reproduisait les conditions atmosphériques martiennes. Ils ont effectué leurs premières expériences dans le but de réaliser le cahier des charges de l’instrument et faire la démonstration de principe. Sur la base de ces résultats, la Nasa a choisi, fin 2004, l’équipe française pour développer, en collaboration avec le laboratoire américain du Los Alamos National Laboratory, l’instrument ChemCam qui équipe aujourd’hui le rover Curiosity.
    L’implication du CEA dans la mission de Curiosity

    L’appareillage qui compose la technologie LIBS © CEA
    Reconnus comme experts français pour la technique LIBS, les chercheurs du DPC ont suivi l’ensemble des étapes de conception et de fabrication de l’instrument embarqué. Les équipes françaises de l’IRAP ont été en charge de développer la partie optique de l’appareil de mesures.


    Celle-ci se compose du laser et de son électronique, ainsi que d’un télescope dont la fonction est triple :
    réaliser une image haute définition des roches grâce à une caméra
    focaliser le rayonnement laser sur les zones d’intérêt
    collecter l’émission du rayonnement induit par l’interaction laser-surface.

    Ce rayonnement sera ensuite véhiculé par fibres optiques jusqu’aux trois spectromètres situés dans le corps principal du rover et dont le développement a été à la charge des équipes de Los Alamos. La réalisation du laser a été confiée à Thales Laser. Ce laser peut produire un plasma jusqu’à 7 mètres de distance, fournir une énergie de l’ordre de 30 mJ, une durée d’impulsion de 7 ns et une bonne qualité de faisceau.
    Les résultats collectés seront envoyés via un signal transmis directement aux centres de commande situés à Pasadena (Californie). Deux chercheurs du DPC participeront aux premiers dépouillements des résultats et aux éventuels réglages nécessaires. Les séquences de mesures des roches martiennes seront ensuite programmées la veille pour le lendemain. En fonction des résultats obtenus sur un site, dans une zone de 7 mètres de diamètre, il sera décidé ou non de faire bouger le rover. D’où l’avantage de l’analyse à distance qui permettra d’anticiper la direction à prendre en fonction de l’intérêt d’analyse du site.

    C’est grâce à leur expertise dans un domaine situé à des « années lumières » de l’exploration spatiale, que des chercheurs du CEA ont pu ainsi envoyer un peu d’eux-mêmes sur Mars (qui n’est jamais qu’à une distance située entre 56 et 400 millions de kilomètres de la Terre, suivant sa position).

    Source:

    http://www.cea.fr/le_cea/actualites/la_recherche_nucleaire_appliquee_a_l_exploration-85689


  • Se préparer une petite soirée sympa, dans la nature, au calme, quoi que de plus facile qu'organiser entre amis une nuit des Perséides !

    Les « Larmes de Saint Laurent », ou encore plus communément appelé, « Les Perséides » seront au rendez-vous comme chaque année aux environs du 20 juillet 2012 et jusqu’aux alentours du 25 Août 2012. Le maximum est habituellement atteint entre le 11 et le 13 août.

    Justement, cette année, dans cette fourchette, c’est un week-End et il sera facile d’organiser « votre petite nuit des Perséides » ! Simple, il suffit de s’installer dans la campagne, dans un secteur non pollué par la lumière, de s’équiper si on le souhaite d’un minimum de matériel (Paire de Jumelles, télescope, lunette astronomique, carte du ciel…..) et pourquoi pas, de votre appareil photo ! Vous aurez certainement l’occasion de prendre en image, ce soir-là, de très jolis météores et donc de faire de belles photos.

    Sachez toutefois que vous ne serez pas les premiers à observer cette « pluie d’étoiles filantes » issue de la comète Swift-Tuttle ( et c’est Giovanni Virginio Schiaparelli qui ente 1864 et 1866 mis en évidence l’origine des Perséides comme provenant de cette comète) car on trouve dans nos vieilles archives, des descriptions de ce spectacle qui datent de l’an 36 en Chine et en ce qui concerne l’Europe, les plus vieux écrits datent de l’an 811.

    Des observations records, en nombre de météores, ont été enregistrés en 1920 avec plus de 250 « étoiles filantes » à l’heure, 200 « Larmes de Saint Laurent » par heure en 1980, mais ce n’est pas toutes les années ainsi et on observe généralement de 4 ou 5 météores à 50 – 80 étoiles filantes à l’heure, suivant les années.

    Vous qui vous vous passionnez pour le phénomène ovni, c’est l’occasion d’apprendre à connaître le ciel, les principales étoiles et d’organiser une nuit d’observation à cette occasion. N’oubliez pas de vous munir en complément à votre matériel d’observation, d’un ordinateur portable sur lequel vous aurez au préalable installé une carte du ciel. Il existe d’excellents logiciels (par exemple http://www.stellarium.org/fr/, mais il y en a d’autres) et il vous suffit d’entrer votre position, l’heure et de comparer la voûte céleste grandeur nature à celle que vous voyez en image sur votre écran. C’est la base d’un apprentissage pour bien connaître les différents phénomènes que l’on peut observer dans le ciel et ainsi plus facilement identifier des observations d’ovnis. Vous y verrez certainement des satellites, des avions sous différentes formes, etc.…. Profitez de l’occasion pour feuilleter, lire ou relire un Manuel de l’Enquêteur sur le phénomène ovni (voir notre article sur le manuel proposé gratuitement en téléchargement par Ufomania). C’est le moment de vous initier au travail d’enquête sur le terrain, auprès des témoins, qui était une chose courante dans les années 60 – 70, mais qui a tendance aujourd’hui à disparaître au profit de l’ufologie informatique, ou la personne passionnée par le phénomène ovni est bien installé derrière un ordinateur, mais ce qui ne fait guère avancer le dossier ovni !

    Rappelons que cet essaim est le plus populaire de l’année, la facilité d’y observer des « étoiles filantes » est évidente et de plus, ces nuits féeriques se déroulent en pleine période de vacances et bien chez nous, dans l’hémisphère nord ! Vous comprenez aisément pourquoi on parle chaque année de cette vague, non pas d’ovni, mais « de météorites » !

    La météo au mois d’août, soleil le jour, fortes chaleur, permet en général de profiter d’une nuit un peu plus fraîche pour lever les yeux vers le ciel et donc pour 2012, c’est dès maintenant qu’il faut commencer à penser et à organiser cette « fantastique nuit des étoiles », acquérir le matériel, rechercher un lieu d’observation et pourquoi pas commencer à lancer des invitations aux amis pour profiter non seulement d’une très belle soirée d’observation du ciel au calme, mais aussi, d’une excellente « merguez partie », arrosée bien entendue avec modération !

    Rendez-vous la nuit, entre les 11 et 13 août 2012 pour la nuit des Perséides !

    Source:

    http://www.les-repas-ufologiques.com/





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