• Ça se bouscule ces derniers temps au rayon des voitures volantes que l'on devait voir à l'an 2000...

     

    On commence avec la Palm-V. Un projet néerlandais hybride entre voiture et gyrocoptère


    Cette voiture volante à trois roues peut aller à 180 km/h et est normalement aussi à l'aise sur terre que dans les airs.

     

     

    Source:

    euronews


  • Canon annonce l'arrivée de l'EOS 60Da, un reflex dédié à l'astrophotographie ou aux chasseurs d'étoiles. Celui-ci est doté d'un capteur de 18 mégapixels dont le filtre passe-bas a été modifié pour laisser passer la lumière infrarouge.

    Au niveau du boîtier, il reprend quasiment toutes les caractéristiques de l'EOS 60D, qui a été lancé par la marque japonaise, il y a un peu moins de deux ans (septembre 2010). Seul son capteur CMOS APS-C de 18 mégapixels a donc été retouché pour laisser passer la lumière hydrogène alpha, nécessaire pour les photographies nocturnes.

    Le constructeur indique sur la fiche de son produit que « le filtre optique passe-bas modifié multiplie par trois la qualité d'enregistrement des phénomènes infrarouges, tels que les nébuleuses diffuses », alors que celui-ci est habituellement là pour corriger ce phénomène.

    Pour le reste, nous avons peu ou prou les mêmes caractéristiques que l'EOS 60D : un processeur d'images DiGiC 4 de la marque, une sensibilité allant jusqu'à 6400 ISO (12800 ISO en interpolé), ou encore la mise au point qui est assurée par neuf collimateurs.

    Il dispose aussi d'un écran de 3 pouces (7,7 cm) orientable et le constructeur indique qu'il permet de prendre des clichés même lorsque celui-ci est monté sur un télescope, ce qui reste à voir dans la pratique.

    Le constructeur annonce un tarif de 1399 € auquel il faudra ajouter un filtre infrarouge pour pouvoir l'exploiter au quotidien, en dehors bien entendu, des photos nocturnes. Un surcoût non négligeable avec l'actuel EOS 60D que l'on trouve nu aux alentours des 800 €.

    Source:

    http://www.pcinpact.com/news/69986-canon-eos-60da-reflex-astrophotographie-filt.htm


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  • Le robot, nommé Robojelly, ressemble à une méduse jusque dans sa manière de se mouvoir. Il utilise une source d’énergie verte et renouvelable qui le rend inépuisable.

    Les chercheurs américains l’ont nommé Robojelly. Placé dans un réservoir d’eau, ce véhicule robotique semblable à une méduse en possède aussi les caractéristiques. Ses mouvements pour se déplacer miment parfaitement ceux du cnidaire.

    La méduse se meut grâce à des muscles circulaires situés à l’intérieur de son dôme en forme de parapluie. Lorsque ces muscles se contractent, le dôme se replie sur lui-même et éjecte de l’eau pour propulser l’animal en avant. Après s’être contracté, le dôme se relâche et retrouve sa forme originale.

    Pour reproduire ces actions, le robot a été fabriqué à partir de matériaux intelligents aux propriétés étonnantes : ils peuvent changer de taille ou de forme en fonction des stimuli perçus. Un alliage à mémoire de forme (AMF) permet au robot de mémoriser une forme initiale et d’y retourner après déformation. Des nanotubes de carbones ont également été placés sur la surface du robot, puis ont été recouverts d’une poudre noire de platine.

     Le contact du platine avec l’oxygène et l’hydrogène présents dans l’eau produit une réaction chimique à la surface du Robojelly. La chaleur dégagée par cette réaction se transmet au muscles artificiels du robot, et leur donne forme.

     

    Le robot utilise donc comme seule source énergétique l’hydrogène et l’oxygène présents dans son environnement. En théorie, il pourrait fonctionner ainsi indéfiniment, sans recharge extérieure.

     “C’est une première. Jamais aucun appareil robotique sous marin n’avait fonctionné avec pour seul carburant l’hydrogène d’un milieu aquatique”, explique Yonas Tadesse, l’auteur principal de l’étude publiée aujourd’hui dans le journal Smart Materials and Structures.

     



    Le Robojelly servirait pour l’instant à la recherche sous-marine. Son endurance sans fin, elle, pourrait en faire le héros des opérations de sauvetage.

     D’autres “robots-méduses” à l’esthétique travaillée ont déjà été construits. Mais l’automate Aquajelly est, lui, équipé d’un système électrique qui l’alimente.

     

     

    Sources:

    http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/robotique/d/robojelly-un-robot-autonome-aux-allures-de-macduse_37573/

    http://www.semageek.com/robojelly-le-robot-meduse-qui-fonctionne-a-lhydrogene/


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  • Innorobo est un sommet européen de la robotique qui s'est tenu à lyon et qui rassemble tous les acteurs internationaux de l'industrie de la robotique de services.

    Le grand rendez-vous international des acteurs de la robotique se tient de ce mercredi 14 au vendredi 17 mars au centre des congrès de la Cité Internationale de Lyon. L'occasion pour Clubic d'aller poser - et de se poser - quelques questions sur le présent et l'avenir de la robotique, en commençant dans cet article par le domaine de l'industrie.

    Le temps des bras-robots soudeurs, peintres ou assembleurs apparaît bien loin. Aujourd'hui la robotique industrielle ne connait pas (plus ?) la crise. Évoluant de plus de 4% de 2009 à 2010 (selon Martin Hägele, Fraunhofer Institute for Manufacturing Engineering and Automation IPA), les prévisions des constructeurs vont bien au-delà pour les années à venir. Et pour cause, les modèles économiques et industriels de la robotique bougent tous très vite.

    Des robots très onéreux à l'architecture monobloc, fixes et programmables, la technologie s'oriente désormais vers des systèmes multi-parties, communicants et adaptables. Sur le salon on ne manque pas de remarquer le grand nombre de constructeurs d'organes dits « intelligents » : bras adaptable, smart-camera ou capteurs.
    Le constructeur français BVS, par exemple, propose des caméras de petite taille permettant outre l'acquisition d'image de transmettre directement les traitements issus de ces images de façon instantanée. Ces constructeurs misent sur l'intégration de leurs éléments dans des ensembles de production mais pas uniquement.


    A gauche un prototype de vision bio-inspiré intégrant deux caméra BIPeye (et leurs cartes de traitement), à droite la BIPcam modèle intégré et s'interfaçant en USB

    Le système Kinect de Microsoft est également une « brique » qui connait beaucoup de succès, en raison de son faible coût et grâce à son outil de programmation libre. Utilisé principalement dans les universités et labos de recherche, il permet la mise au point de nombre de projets comme ci-dessous, sur la plateforme d'exploration du GDR Robotique (Groupement de recherche Robotique). Ou encore sur le projet européen The Robot Studio visant à reproduire au plus près la conception anatomique du corps humain.

    Un autre grand constructeur n'a pas hésité à utiliser la technologie Microsoft sur un de ses modèles low-cost destiné au grand public : Willow Garage. C'est une figure de proue dans le domaine de l'innovation en robotique. Proposant des technologies logicielles et matérielles open source, l'entreprise fournit des « briques » permettant de réduire énormément les surcoûts lié à un développement propriétaire complet. Elle entraîne de ce fait dans son sillage nombre de concurrents vers ses propres produits. Tout comme dans le domaine informatique, gageons que l'open source a sans aucun doute du terrain à gagner.

    Une autre grande tendance se dessine également sous le nom de co-robotique, c'est-à-dire de faire du robot un « co-worker » (entendez collègue) au lieu de remplacer l'humain. L'optique de cette évolution se dévoile via plusieurs concepts : l'intégration du robot au sein de l'environnement humain, sorti de sa cage de sécurité, en totale collaboration avec l'humain vers un objectif commun.

    Il est évident que cette vision engendre différentes problématiques telles que la sécurité, la souplesse de fonctionnement du robot face au comportement de l'homme, et bien sûr, l'efficacité à tendre vers le but donné. Basé sur la communication, l'interaction, et en résultante l'apprentissage, cet avènement de la robotique voit fusionner la somme des technologies, tant en termes de capteurs, d'intelligence artificielle, que de mouvements.

    Dans ce domaine les constructeurs voient loin, et souhaitent proposer prochainement des modèles plug & play à des tarifs relativement bas (autour de 50 000 $) pour les petites industries afin de répandre ladite technologie.

    Après la polémique concernant les conditions et la pénibilité du travail dans ses usines, surchargées du fait du succès des iPhone et iPad d'Apple, Foxconn aurait annoncé vouloir atteindre le nombre d'1 million de robots au sein de ses usines d'ici à 2015. Ce nombre impressionnant serait obtenu via une forte concentration dans le domaine de la recherche et développement, puis de la production dans ces centres taïwannais. Ce faisant, Foxconn doublerait la « population » robotique mondiale et deviendrait le plus grand fabricant de robots du monde... en 3 ans.

    http://www.clubic.com/diaporama/photo-innorobo-2012-les-plus-beaux-robots-en-image-39220/


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  • Des chercheurs ont créé un dispositif qui ne peut être détecté par un champ magnétique statique et qui pourrait, en théorie, être fabriqué directement. Jusqu'à présent, la science des systèmes des capes d'invisibilité a été largement théorique et les appareils créés généralement limités à des bandes très étroites de fréquences ou agissant seulement partiellement.

    Fedor Gömöry et ses collègues en Slovaquie et en Espagne ont maintenant conçu et fait la démonstration d'une cape pour un champ magnétique de courant continu. Ces champs magnétiques sont statiques, contrairement aux champs oscillants, et générés par un aimant permanent ou une bobine traversée par un courant continu. Ils sont utilisés dans les appareils d'IRM à l'hôpital et dans de nombreux systèmes de sécurité tels que ceux utilisés dans les aéroports.

    L'appareil des chercheurs consiste en un cylindre ayant deux couches concentriques. La couche interne est un matériau supraconducteur qui repousse les champs magnétiques et la couche externe un matériau ferromagnétique qui les attire. Lorsqu'il est placé dans un champ magnétique, l'appareil ne perturbe pas les lignes de champ magnétique, ne produisant ni ombre ni reflet. Un objet placé à l'intérieur du cylindre ne sera donc pas détecté. Comme l'appareil est fait de matériaux disponibles dans le commerce et qu'il opère dans des champs magnétiques relativement forts et dans de l'azote liquide relativement chaud, il pourrait selon les auteurs être assez facilement mis en oeuvre.

    Référence: "Experimental Realization of a Magnetic Cloak" par F. Gömöry, M. Solovyov et J. Souc de l'Académie slovaque des Sciences à Bratislava, Slovaquie ; C. Navau, J. Prat-Camps et A. Sanchez de l'Universitat Autònoma de Barcelona à Barcelone, Espagne; Science 23 mars 2012, article n°10.





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